Licence L.FIXARIS

Questions sur le Hip Hop

Hip Hopulaire Art

  "Avec l'expérience, je fais ce constat : qu'importe l'âge, le public ou le lieu pour transmettre, l'Origazoom, le Street Art et la culture hip-hop, l'unité est un message que je perpétue. Nos cultures sont des richesses pour la paix, qui grandissent lorsqu'elles sont partagées. Elles évoluent, se diversifient pour que chacun puisse s'ouvrir aux autres. C'est pour cela que j'encourage vivement toutes les initiatives hip-hop qui laissent une grande place à la paix où chaque différence, chaque singularité peut s'exprimer !

Je tiens à remercier tous les enfants, jeunes et moins jeunes qui soutiennent et enrichissent ces cultures de rue, les artistes, acteurs du MOUVEMENT HIP-HOP qui ne cessent de les développer en leur donnant du sens au travers de leurs messages et ainsi ne laissent pas de place à l'ignorance, les acteurs sociaux et culturels qui créent des espaces d'expression et permettent d'amplifier le message positif du hip-hop et des arts urbains. Je remercie toutes ces familles qui ont su nous faire partager leurs différentes cultures, leur liberté, le respect des autres ...

J'ai toujours donné de l’importance aux messages, à la culture et aux techniques que véhicule mon expression artistique. Je les transmets au travers d'ateliers, auprès du plus grand nombre et je partage avec vous l'essentiel de ma pratique artistique (graffiti, aérograttage, spray painting, calligraphie, l'Origazoom) sur origazoom.fr.
N'hésitez pas à m'envoyer vos informations et documents pour enrichir ensemble ce sujet !"
L.Fixaris

"Peace, Unity, Love and Having fun"
Où est né le HIP-HOP ?

Réponse : Le hip-hop (appelé mouvement hip-hop) est né au début des années 70 aux Etats-Unis, en réaction aux luttes violentes dans les quartiers new-yorkais défavorisés (Bronx, Harlem, Brooklyn ...) appelés aussi “ghettos” ; c’est donc avant tout une culture de rue née des revendications des milieux sociaux en grande difficultés, issus de l’immigration, c’est aussi majoritairement une culture noire américaine.
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C’est quoi la “ZULU NATION” dans le mouvement Hip-Hop ?

Réponse : La Zulu Nation (en français : Zoulou Nation) a été fondée par un noir américain appelé Afrika Bambaataa, en 1974 à New-York. C’est le moteur de la culture hip-hop. La Zulu Nation a pour but de fédérer toutes les énergies du hip-hop naissant : Dj, rap, Mc, breakdance, graff ; en organisant des fêtes populaires (souvent sauvages) appelées “block parties” où d’énormes équipements sonores sont installés (platines disques, enceintes ou ghettoblaster). L’idée est de s’inspirer des sounds systems jamaïcains, accompagnés de Kool Herc, puis de Grandmaster Flash, Théodor ... pionniers dans le domaine du Dj’ing.
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Ca veut dire quoi le mot “Hip-Hop”

Réponse : Plusieurs sources nourrissent l'étymologie de HIP-HOP :
Hip en anglais veut dire hanche, mais cela n'a pas de rapport direct avec le hip-hop. En anglais "to be hip" ou être hip veut dire être à la mode, dans le coup ! En argot américain, hip signifie "l'intelligence" dans le sens de "débrouillardise" (cela peut faire penser au raggamuffin jamaïcain !). Hip prend également sa source dans le mot "hipi", terme africain du dialecte Wolof qui veut dire "regarder, ouvrir les yeux". Ce "hipi" forme également la racine du mot "hyppie" et s'entend dans le sens de "être cool, branché ..." et rejoint le hip ou hype, to be hip dans un jeu de mot.
Hop est une interjection qui fait penser au saut, en anglais "to hop" veut dire sautiller, le hop apporte le mouvement. Le hip-hop prend tout son sens dans ses différentes approches, il est donc défini comme "l'intelligence en mouvement". "Hip and Hop is intelligent movement", KRS-One. Ce terme de Hip-Hop a été utilisé dans sa musique par le DJ "Old School" Luv Bug Starski et a annoncé le mouvement culturel dit "hip-hop" dans les années 70, dans le Bronx à New-York. Une autre origine de hip-hop aurait été donné en rapport avec le rythme des marches militaires, le mot hip-hop aurait été utilisé par un rappeur pour cadencer cette marche !

Qui a fondé la “Zulu Nation” ?

Réponse : Le fondateur reconnu est “Afrika Bambaataa”, musicien américain de New-York, de son vrai nom Kévin Donovan, pionnier des Dj’s hip-hop. Ce nom est tiré du nom d'un chef guerrier "Zoulou" et veut dire "chef bienveillant", en référence à une rébellion de ce peuple en Afrique du Sud, au XIXème. siècle contre les anglais colonisateurs d'où il sortit vainqueur après un combat légendaire !

En quelle année le Hip-Hop arrive-t-il en France ?

Réponse : Le hip-hop arrive officiellement en France, à Paris, au début des années 80, probablement en 1981 avec le Dj “Dee Nasty”, tout juste revenu des Etats-Unis et qui vient de vivre les blocks parties avec tout ce que cela comporte : les fêtes, les Mc’s, la danse ... mais déjà à la fin des années 70, le Dj “Chabin” était déjà très actif dans ce domaine !

Pourquoi le Hip-Hop est-il un art populaire ?

Réponse : Parce qu’il a été accaparé par toutes les classes sociales, dans le monde entier, autant au niveau urbain que rural.

Que veut dire le mot “GRAFFITI” ?

Réponse : Le mot graffiti est un mot italien signifiant "dessin gravé", vient du verbe italien ”graffiare” qui veut dire graver. Le mot « graffiti » a été utilisé pour la première fois par les archéologues et les antiquaires vers 1850 pour décrire des inscriptions rayées trouvées sur des sites archéologiques antiques. En effet, le mot graffiti dérive du mot italien graffito (traduit par « quelque chose de rayé »).

Le graffiti est-il une expression ancienne ou nouvelle ?

Réponse : S’il est considéré comme un art contemporain, c’est à dire que l’on côtoie aujourd’hui dans la vie de tous les jours, faisant partie de notre époque, ou moderne dans sa forme, le graffiti n’est que le prolongement d’une pratique ancestrale. Il y a seulement quelques milliers d’années des hommes préhistoriques peignaient ou gravaient sur les murs de Pompéï en Italie ou dans les grottes de Lascaux, en France.

Que veut dire le graffiti “UNDERGROUND” ?

Réponse : “Underground” est un mot anglais signifiant “souterrain”, c’est pour cela que le métro new-york s’appelle ainsi. Si l’on se rapporte au graffiti underground, on l’appelle ainsi parce que l’underground représente la partie immergée de l’iceberg ! cela veut dire que s’il n’y avait pas le graffiti underground : authentique, indépendant, amateur, marginal, vandale ... le graffiti tel qu’on le connait aujourd’hui n’existerait pas, c’est ce qui nourrit le graffiti dit “conventionnel”. Le dictionnaire “Petit Larousse” définit le mot underground ainsi : “se dit d’un mouvement, d’une production artistique qui se situent en dehors des circuits commerciaux tradionnels”
C’est un milieu prémonitoire et l’âme du hip-hop, la source d’où jaillit la créativité. L’underground c’est l’endroit où amateurs comme professionnels travaillent en toute indépendance, sans intermédiaires et génèrent des initiatives tout autant louables que dans les milieux dits “reconnus” ou institutionnels.

Dans quelles conditions le graffiti est-il sévèrement puni ?

Réponse : Le graffiti est sévèrement puni lorsque celui-ci est réalisé de façon illégale.

Que dit la loi par rapport au graffiti qu’elle considère illégal ?

Réponse : L’article 322-1 et suivants du code pénal dit ceci : “Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3 800 € d’amende (peine maximale), s’il y a peu de dégâts, de 3 ans d’emprisonnement et 46 000 € d’amende pour la détérioration d’un bâtiment public, de 5 ans de prison et 77 000 € d’amende si le tag vise un magistrat, un juré, un avocat ou tout officier public (art 322-1 et suivants du code pénal)”.

Un graffiti est-il réalisé exclusivement à la bombe de peinture aérosol ?

Réponse : Non, il peut être fait aussi avec un marqueur de différentes grosseurs (posca), au baranne (tube de cirage avec une mine en éponge ronde absorbant l’encre), au pinceau, en collages (images, photos, affiches), avec des stickers, des pochoirs, en gravure, au laser, avec la technique du light painting ...

D’où le graffe (la peinture murale) tire-t-il son inspiration ?

Réponse : Le graffe a été très fortement influencé par le muralisme mexicain : le “muralisme mexicain” est une pratique et un mouvement artistique né en 1922 où les artistes réalisaient des peintures murales, des fresques. La composante politique y était très forte, liée à la révolution mexicaine. Des scènes de la vie courante y sont représentées, des peintures murales sont aussi dédiées à la mémoire de personnes disparues.

C’est quoi la “OLD SCHOOL” ? la “NEW SCHOOL” ?

Réponse : La “old school”, c’est la première école dans le graffiti et le hip-hop, “new school : la nouvelle école ou nouvelle génération !

Ca veut dire quoi le mot “TAG” ?

Réponse : TAG était le nom d’un des premiers “crews” (collectifs, bandes) à se donner un nom dans le milieu du graffiti, au début des années 70, aux Etats-Unis, il signifie : “Tuff Artist Group”. Le mot TAG tirerait ses origines du nom de ce collectif.

C’est quoi un “WRITER” ?

Réponse : C’est le nom anglais de celui qui écrit : le tagueur ou le graffeur, que ce soit dans les esquisses de dessin ou dans les gigantesques graffe réalisés à la bombe de peinture aérosol.

C’est quoi le “RAP” ?

Réponse : Première discipline artistique du hip-hop avec les Dj’s, le rap est avant tout un texte scandé, improvisé ou non. Le rap perpétue en quelque sorte, aux Etats-Unis, en France, la tradition orale issue de l’Afrique et de la Jamaïque. La manifestation du rap est caractérisée par la volonté de faire passer “un message”, de défier (la pratique des battles), de provoquer et surtout de narrer la façon de vivre, les anecdotes, les événements au quotidien dans les banlieues et d’interpeller la société !

C’est quoi un “MC” ?

Réponse : Le rappeur est le maître des mots “le MC” qui veut dire : Maître de Cérémonie ou Maître des Contes. Dans le hip-hop, c'est celui qui rappe, alors qu'à l'origine des sound systems en Jamaïque (bals populaires appelés aussi “dancehall”) , le MC était aussi le DJ qui jouait les disques.

C’est quoi le “GANGSTA RAP” ?

Réponse : Le “gangsta rap” est un style rap agressif, violent, venu de la côte ouest des Etats Unis. Ce style est né à Los Angelès dans les années 80, les textes issus du gangsta rap témoignent des conditions de vie difficiles au quotidien dans les ghettos et des dégats humains que génèrent les fléaux du proxénétisme, du crime, de la drogue, du racket, de la violence ... Le style gangsta est largement diffusé par l’industrie du rap, entretenu par les médias audio-visuels, notamment dans la diffusion télévisée de clips vidéo provocants, dans les fanzines aussi. Cette médiatisation excessive donne un reflet irresponsable et erroné de cette culture musicale et une image peu valorisante du milieu hip-hop et des populations dont il est issu. Le style gangsta rap est aussi le plus connu du grand public avec Eminem aujourd’hui, Dr. Dre, 2pac, Snoop Dogg ...

Qu’est-ce que le “RAGGA” ? quel est le lien avec le hip-hop ?

Réponse : Le ragga ou raggamuffin est un mélange de musique reggae et de hip-hop. C’est un style de musique issu du reggae et des sound systems, avec des sons électroniques ajoutés (synthétiseurs, samplers, boites à rythmes, dj) où le chanteur ou “toaster” vient poser sa voix, dans un phrasé très rapide et un rythme accéléré, à la façon des toasters jamaïcains, tel U ROY, pionnier du “toasting”. En France on connait le raggamuffin : Tonton David avec un titre très connu “chacun sa route, chacun son chemin ... le groupe “Massilia Sound System, Raggasonic, Sinsémilia, Saï-Saï ...

C’est quoi le RAP “groove”, “hardcore” ?

Réponse : Le rap “groove” est une tendance poétique avec Mc Solaar par exemple. Le rap dit “hardcore” est lui engagé, revendicatif avec les groupes connus comme Assassin, NTM ...

Qui est “GRANDMASTER FLASH” ?

Réponse : “Grandmaster Flash” est connu comme musicien et DJ talentueux. Il invente la technique du “cutting” et a perfectionné l’art du scratch. Il créé “The Message” en 1982 avec sa formation “Grandmaster Flash & The Furious Five” ; pionnier du hip-hop américain, MC, il fait partie de la old school.

Connaissez-vous le groupe “PUBLIC ENEMY” ?

Réponse : “Public Enemy”, rappeurs noirs américains de la première génération (années 70), très engagés, n’hésitent pas à dénoncer dans leurs textes les injustices (la misère, l’esclavage, la discrimination raciale) dont sont victimes les populations noires depuis toujours : “Pour que la communauté noire se prépare à un changement, il faut qu’elle prenne la loi en main, dit le leader du groupe, Chuck D !

Qu’est-ce qu’un “CREW” ?

Réponse : Crew est un mot anglais qui veut dire : Equipage, bande, dans le milieu hip-hop un groupe est appelé aussi “posse”

C’est quoi le “SLAM” ?

Réponse : Le “Slam” en France est inspiré des Etats-Unis où il existe déjà depuis les années 80. C’est un jeu de poésies créé par Marc Smith (issu des “spoken word” ou club de poésie, dans les 50/60 aux Etats-Unis).

Qu’est-ce qu’un “GRIOT” ?

Réponse : Ou "Gewel" en terme sénégalais. On pourrait l'appeler aussi "barde". Il a joué un rôle très important en Afrique de l'Ouest, dans la transmission orale de la culture des peuples. L'art du Griot consiste à aller de village en village pour transmettre la vie spirituelle passée, présente et future de la communauté, accompagné d'un instrument de musique (kora, tambour). Cet art demande de la virtuosité et une grande mémoire dans le chant et la musique. Le griot tient un rang social élevé au sein de la communauté noire.

C’est quoi le “FLOW” dans le rap ?

Réponse : Qualité d'élocution, de débit, du MC dans son rap.

Qu’est-ce qu’un “BATTLE” en Hip-Hop ?

Réponse : En danse hip-hop, à l’origine, c’est l’utilisation d’espaces peu conventionnels : la rue, les gares, les centres commerciaux, les cages d’escaliers d’immeubles ... de nouveaux lieux où les défis vont se lancer : les battles. Des défis artistiques où entre des phases de danse collective, se produisent des morceaux individuels ou chaque danseur du groupe passe la main à un autre pour qu’il exécute une prestation spectaculaire, une véritable performance gymnique et dansée.
Aujourd’hui les battles de danse hip-hop sont organisés comme de vraies compétitions artistiques et se sont institutionnalisés. Mais le “battle” c’est l’esprit hip-hop que l’on retrouve dans toutes les disciplines, que ce soit le rap, le dj’ing ou le graffiti.

C’est quoi le “SMURF”, le “BOOGALOO” ... ?

Réponse : Le “smurf”, la “hype”, le "popping", le "locking", le "boogaloo", “l'électric boogie”, le sont ce qu'on appelle les danses "debout", qui proposent des styles de mouvements articulés, bloqués, des déplacements ondulés, fluides (l’égyptien, le patin, le moon walk ...) et des techniques de mimes ; elles font partie d'un style musical : le funk (courant musical né dans les années 1960/70 issu de la soul music et du jazz rock) et sont appelées "funk style". Le mot smurf veut dire "schtroumpf”, on a appelé cette danse smurf car, à l’origine, les danseurs hip-hop portaient des gants blancs comme les schtroumpfs !

C’est quoi le “DOUBLE DUTCH” ?

Réponse : Le “double-dutch” fait partie de la culture hip-hop. Des chorégraphies “très sportives” sont réalisées avec des cordes à sauter. Représentée par des filles à l’origine, cette discipline très vivace aujourd’hui, portée autant par les garçons que les filles donne lieu à des compétitions !

Qu’est-ce qu’un “B.BOY” ou “B.GIRL” ?

Réponse : B.Boy veut dire Break Boys" ou "Break Girls", nom donné aux danseurs hip-hop, au début des années 70 à New-York. Ils ont participé eux aussi à rendre visible et identifiable cette culture devenue universelle, par leur style vestimentaire de rue, leur attitude, leur allure ! C'est aussi le nom donné depuis, par les médias, aux danseurs et danseuses hip-hop qui développèrent leur propre style de danse au fil des breakbeats (rythmes, sons hip-hop).

Zulu Ztélla - "Salut, Je voudrais faire une petite remarque à propos du mot BBOY BGIRL, la vraie origine vient de Kool Herc, qui vient du terme "break the point", soit "casser la baraque", les bboys et bgirls sont ceux qui font du break dance et ils ne représentent pas tous les éléments du hip-hop, juste le bboying (car break dance a été donné par les médias). On peut aussi faire un rapprochement de ce mot avec break beat, break boy, beat boy, etc ..." Peace et bonne continuation à vous !

C’est quoi la “BREAK DANCE” ?

Réponse : Break dance en anglais veut dire danse cassée. La break dance c’est l’origine de la danse hip-hop, la danse au sol. C’est un mélange de figures acrobatiques, sans cesse enrichies par les personnes et leur propre style. Le danseur Sidney fait partie de la première génération de danseurs hip-hop en France et surtout à avoir fait connaître le hip-hop au grand public, comme les old school “Paris City Breakers”, “Storm” breakeur allemand est un des pionniers dans ce domaine.

Quels médias ont fait connaître le Hip-Hop en France, à ses débuts ?

Réponse : C’est avec la danse que le hip-hop a été médiatisé en France, à l’émission télévisée “hip-hop” en 1984 (qui ne dura qu’un an, pour des raisons commerciales) animée par Sidney, danseur, accompagné d’un autre danseur hip-hop : FranckIILouise, où le but était de valoriser cette pratique venue de la rue. C’était la première fois que les médias donnaient autant d’importance à une expression aussi populaire, cela ne s’était jamais vu ailleurs. Puis les radios, avec “Radio Nova”, qui existe toujours ! Carbone 14 ...

C’est quoi l’art du “D. J.” ?

Réponse : Le terme DJ veut dire Disc-Jockey, “celui qui chevauche le rythme de la voix” ! En Jamaïque, c'est le MC (Maître de Cérémonie) alors que dans le milieu hip-hop, c'est l'inverse, c'est celui qui intervient sur les platines pour le MC. Il y a aussi les Dj’s de boites de nuit, ceux qui animent les bals populaires ou les soirées privées et qui sont d’autres tendances du Djing. Le Djing hip-hop, celui des origines, c’est l’art de mixer, de sampler ou de scratcher entre deux platines, il utilise également une table de mixage. Avec ce matériel, le Dj va recréer de la musique à partir de disques appelés vinyles. On dit aussi en Américain “DeeJay”.

C’est quoi le “Sound System” par rapport au Dj’ing ?

Réponse : Le Sound System (ou system son) c’est l’origine du dj’ing hip-hop, introduit par l’américain d’origine jamaïcaine, Kool Herc, qui fut le pionnier dans ce domaine. ll créé alors les premières block parties dans la rue, à l’image des fêtes jamaïcaines, rassemblant B.Boys et B.Girls, danseurs et rappeurs. Artisan lui aussi du Djing, il met en place une seule platine et fait l’animation au micro, puis il s’essaie avec deux platines et amorce ce que sera le mix aujourd’hui. Avec ses platines, sa collection de vinyles précieusement choisis, recherchés dans les boutiques de New-York, des enceintes à la particularité d’avoir des basses près puissantes, il produit les “breakbeats” musicaux, des morceaux personnalisés. Il popularise le Djing avec le sample, qui va devenir une composante importante dans l’accompagnement du rap.
Il forme un groupe avec deux MC’s (Maître de Cérémonie ou Mic Controller” : contrôleur de micro), Coke La Rock et Clark Kent, introduisant le toasting et l’avènement du rap. Depuis l’époque de la Jamaïque chaque “sound” se doit d’avoir son MC.

C’est quoi le “SCRATCH” ?

Réponse : Le scratch c’est la technique du Djing inventé par le DJ américain Grand Wisard Théodore qu'il découvre après avoir posé accidentellement les doigts sur le disque. Il développe et perfectionne cette technique qui consiste à arrêter le disque avec les doigts sur un son, le ralentir et l'accélérer, puis recomposer des sons à l'aide de la table de mixage. Cette rythmique est devenue depuis une technique incontournable dans l'art des DJ démontrant leurs talents particuliers dans cette expression à part entière.

Qu’est-ce que le “HUMAN BEAT BOX”

Réponse : Le “Human beat box”, c’est une technique qui consiste à produire des sons, des rythmes avec sa bouche, imitant des instruments de musique, batterie, guitare, etc ..., des sonorités aigûes ou basses, on dit aussi “Beat Boxing”. L’ex groupe “Saïan Supa Crew” a particulièrement excellé dans la discipline pour la faire connaître au plus grand nombre.

C’est quoi un “TAG” ?

Réponse : Le “tag” est à l’origine du graffe ! c’est une signature codée marquant un territoire, souvent illisible pour les non-initiés, c’est la base de lettrage du graffe.
La signature tag est réalisée pour former un dessin d’intention décorative sur divers supports autorisés ou non : mur, voiture de métro, porte ... Le tag est aussi un moyen de communiquer grâce à des surnoms, de s’affirmer en tant que jeune créateur et de marquer son passage.

C’est quoi un “GRAFFE” ?

Réponse : Le “graffe” : c’est une forme plus travaillée que le tag, dans le sens où on n’utilise plus le marqueur, seulement la bombe de peinture aérosol, le nom n’est plus l’essentiel mais un élément de la fresque.
Le graffe, c’est d’abord le lettrage et ses styles :
- le “block style”, premier style de lettrage inspiré du tag, aux grandes lettres carrées,
- le “throw up”, le “bubble style”, le “flop”, aux formes rondes, aux graphismes plus compliqués à réaliser,
A ces premiers styles de lettrages viennent s’ajouter le “dégradé”, la “3D”, le “out line” ou ligne extérieure, contour très marqué du lettrage, puis :
- le “semi-wild” et le “wild style” (styles sauvages) sont des styles plus élaborés encore, illisibles pour les non-initiés où flèches et lettres compliquées associent la typographie et la calligraphie japonaise ou arabe, par exemple.
Futura 2000, Lee, Jonone, furent de ces premiers à importer le lettrage graffe des Etats-unis. En France, Bando et Boxer sont des graffeurs de la première génération.
Le graffe c’est aussi la “fresque”, après le travail du lettrage s’ajoute la création du personnage (propre aux Européens) et la réalisation de la fresque où écriture, personnage, couleur, paysage se mélangent pour former un tableau gigantesque. Mode 2, Popay, Jeax ont été de ceux qui ont créé un style dans ce domaine.
Le “free style” ou style abstrait a été importé des Etats-unis par Jonone en 1987, repris en France par les graffes de Lokiss, alliant couleurs et formes géométriques.

Que veut dire le mot “GRAFFE” ?

Réponse : On écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies ... graffe est tiré du mot graphe qui vient du grec "graphein" qui signifie écrire.

C’est quoi un “BLOCK STYLE” ?

Réponse : Premier style de lettrage dans le graffe, inspiré du tag, aux grandes lettres carrées.
La “brûlure”, "le simple style" et le “block style” de formes rectangulaires, sont tout simplement une association de plusieurs lettres envisageant le tag de la personne concernée. Souvent, deux couleurs sont nécessaires à l’élaboration de celui-ci. En règle générale, le fond est en or ou en argent et les “out lines” sont en noir, bleu ou rouge.
Cette technique, peu facile à maîtriser d’une manière convenable de par l’importance des mesures géométriques à respecter, est cependant rapide à exécuter, car un fond autour du lettrage n’est pas requis pour le mettre en évidence. Le “block style” est très visible de par ses grosses lettres lisibles par tous.

C’est quoi un “BUBBLE” ?

Réponse : Les “bubbles” ou “bulles” sont un mélange de graffe et de tag, ils peuvent être parfois coloriés. Les tagueurs et les graffeurs réalisent de grosses lettres en forme de “bulle”, visant à montrer que l’on sait faire autre chose que de marquer son pseudonyme sur un mur.
Ces styles de lettrage font partie de la famille du “Throw up”, ils comprennent le bubble, le flop, aux formes rondes, aux graphismes plus compliqués à réaliser que le block style.
Quand ils ont un peu plus de temps, les tagueurs font ce qu’ils appellent des “flops” : déformation sémantique de throw up, plutôt que de simples tags.

C’est quoi une “FRESQUE”, appelée aussi “masterpiece” dans le graffiti ?

Réponse : C'est une peinture murale grandiose qui raconte une histoire ! Dans le graffiti, en plus du travail du lettrage, s’ajoute la création du personnage (propre aux Européens). Dans la fresque graffiti, écriture, personnage, paysage, se mélangent pour représenter une scène de la vie courante ou imaginaire en un tableau gigantesque. Les graffeurs Mode 2, Popay, Jeax, ont été de ceux qui ont créé un style dans ce domaine.

Qu’est-ce qu’un “FREE STYLE” ?

Réponse : Ou “style libre”, c’est l’improvisation totale dans le rap ou chacun réplique oralement et spontanément. Le free style est un art que chaque rappeur se doit de maîtriser, accompagné d’un son, d’un beatbox ! Cet exercice de style se retrouve dans les autres disciplines du hip-hop : danse, djing, graffe, beat box.

Savez-vous ce que veut dire “TOYER” dans le milieu du graffe ?

Réponse : Dans le graffiti, cela veut dire repasser, dégrader un tag ou un graffe de quelqu’un que l’on n’apprécie pas beaucoup ou vu comme un concurrent.

Depuis quand l’homme sait-il écrire ?

Réponse : Il faut pour cela remonter aux sources de l’écriture et celle-ci est une invention récente au regard de l’histoire de l’humanité. Si l’homme parle (dans un langage fait de sons articulés), depuis environs cent mille ans, il n’écrit que depuis cinq mille ans environ. L’alphabet tag utilisé aujourd’hui est aussi une continuité de l’alphabet de nos ancêtres “phéniciens” d’il y a trois mille ans.

Qu’est-ce que la calligraphie ?

Réponse : La calligraphie est, étymologiquement, la belle écriture, l'art de bien former les caractères d'écriture manuscrite. Ce mot provient du grec ancien κάλλος / kállos, « beauté », et γράφω / gráphô, « écrire ».
Presque toutes les civilisations qui pratiquent l'écriture ont développé un art de la « calligraphie ». Toutefois, certaines d'entre elles l'ont élevé à un statut spécial en fonction des contextes historiques ou philosophiques particuliers.

Quelles sont les calligraphies les plus connues ?

Réponse : Parmi les calligraphies, les plus connues sont sans doute la calligraphie latine, arabe et chinoise.

En calligraphie chinoise, utilise-t-on un pinceau ou un calame ?

Réponse : La calligraphie chinoise remonte à la plus haute antiquité et comporte différents styles et c’est à partir du IIIe siècle qu’elle fixe définitivement la structure et la technique de ses tracés. La calligrahie chinoise est rapide (style courant ou style d’herbe) appelée aussi “écriture folle ou agitée” comme l’herbe dans le vent ! Le pinceau est bien sur l’outil du calligraphe chinois... comme toutes les autres styles de calligraphie, elle demande des qualités de concentration, d’habileté, de technique ... et de personnalité spirituelle !

Quels liens y a-t-il entre le graffiti et la calligraphie ?

Réponse : Toutes les calligraphies du monde sont des inspirations pour les tagueurs et graffeurs (tous les writers), c’est un vrai voyage sur place ! C’est aussi une recherche du trait le plus beau, le plus expressif ! Outre sa fonction sociale encore différente, comme toute écriture, la calligraphie graffiti fait appel pour la décrypter à des codes de visibilité pour ceux qui veulent seulement voir et de lecture, pour ceux qui cherchent à comprendre ou qui “savent” !

C’est quoi un “calligraphe urbain” ?

Réponse : Le calligraphe urbain a l'audace et la spontanéité du taggeur, la rectitude et la rigueur du calligraphe asiatique, le sens de la douceur et de la précision de l'oriental.
Ses créations explorent les formes tout en étant sensibles au chemin parcouru par chaque culture.
La pratique du calligraphe urbain s'enrichit des textures, des outils, des concepts et de la technologie de notre époque. Même si le vide peut être un terrain d'entraînement, son outil de prédilection est la bombe aérosol car elle permet de consacrer un maximum de temps à la création pure. La "jungle" urbaine stimule la vivacité du calligraphe et plébiscite son ingéniosité à tout moment, il développe des outils qui sont spécifiques à sa pratique, tel que cet outil original et efficace appelé "Nozo".
Le calligraphe urbain n'oublie pas l'origine du savoir-faire qu'il exploite, il s'inspire de l'expérience des anciens, qu'ils soient séculaires ou "old school", il ne se mesure jamais dans le but d'être le plus grand ; il sait qu'il est le créateur d'oeuvres uniques, différentes et belles. Modeste, il trouve son équilibre dans son originalité et dans la recherche de son style.
Personne ne nait lettré, le calligraphe a du apprendre, c'est donc naturellement qu'il transmet à son tour ses astuces et son savoir.
Le maître calligraphe urbain, en plus d'être expert dans sa pratique a une vision claire sur ses acquis, il sait quoi enseigner à celui qui veut en savoir plus.
Il peut décortiquer son propre savoir-faire pour transmettre de manière ludique et efficace ses techniques et son expérience. Il initie le néophyte sans le noyer de détails inutiles, il sait expliquer et apporter ce qui manque à ceux qui cherchent à s'améliorer.
Il peut expliquer ce "plus que la technique", prolonger "la portée du geste" et proposer des chemins d'ouverture à ceux qui ont les mains qui se crispent au moment de créer. La calligraphie urbaine est basée sur l'écriture, elle trouve sa part de beauté dans un univers visuel majoritairement construit par l'homme, elle charme parce qu'elle transpire de manière souvent virulente un exotisme flagrant exprimé par la rencontre des formes, des espaces, des civilisations et des cultures. Elle est une trace sculptée par celui qui la réalise, une empreinte qui traverse le temps.Tantôt qualifiée de "contemporaine", de tagg, de graffiti, parfois appelée kalligraffiti, la calligraphie urbaine ce "nouvel art" est de plus en plus médiatisée.
Elle utilise tous les canaux de diffusion pour atteindre sa cible : vos yeux. Dans ce contexte social délicat des années 2000, une partie considérable des académies et des institutions restent septiques face à cet "art de rue". Comme l'art du graffiti (au sens large), le calligraphe a oeuvré depuis les premières communautés urbaines, créateur d'écritures, d'icônes ou de symboles vecteurs de messages. Alors que les calligraphes traditionnels avaient pour source d'inspiration la nature, l'équilibre et la foi, la calligraphie urbaine est l'hybride quasi incontrôlable des calligraphies asiatiques, africaines, gothiques ou sud-américaines ...
La calligraphie urbaine est un "brassage à l'échelle planétaire des cultures, des manières de voir, de retranscrire et de créer". “Nod et Cazo”

N’y a-t-il que les graffeurs qui ont utilisé le collage et peint sur les murs ?

Réponse : L'art du collage est très utilisé aujourd'hui. Allié au graffiti, avec la peinture aérosol, il offre un terrain d'expérimentation et d'expression sans cesse renouvelé ! il consiste à assembler dans une composition plastique, sur n'importe quel support, des éléments de toute nature : photos, images, coupures de journaux, objets .... selon l'inspiration de chacun.
Au début du XXe. siècle, cet art s'illustre avec les peintres Picasso, Braque, puis Matisse qui fait de cette technique un moyen de peindre ... mais cette expression artistique témoigne et perpétue des techniques très vieilles dont les traces remontent au Moyen-Age ; tout comme les premieres peintures murales préhistoriques découvertes en 1879 à Altamira en Espagne, dans la province de Santander, avec des grottes préhistoriques ornées de peintures rupestres, tout comme à Lascaux ou dans la grotte sous-marine Cosquer près de Marseille, en France ... Les premiers hommes marquaient leur passage, témoignaient de leur existence !

Toute expression mérite-t-elle d’être entendue ?

Réponse : “ OUI ”

Les graffeurs utilisent-ils la technique du pochoir ?

Réponse : Le “graffiti” en France connaît de multiples techniques picturales, l’une d’entre elles “le pochoir” est exécutée, entre autres, par des peintres de rue “des graffiteurs pochoiristes”. Cette technique qui date des années 80, consiste à peindre des figures anonymes ou célèbres de différentes tailles jusqu’à la taille humaine en s’aidant du pochoir découpé dans un matériau plutôt rigide pour qu’il puisse être ré-utilisé (papier ou carton épais, métal, bois ...).
Le choix du motif sera retenu soit à partir d’une photo, d’une revue, d’une affiche et sera détournée selon l’inspiration de l’auteur ! Le pochoir est une expression artistique à part entière qui réside autant dans la qualité de conception du pochoir : le motif, l’écrit, le format, la découpe, que dans la qualité d’exécution sur le mur avec tout ce que cela induit : le choix du médium (la peinture), la technique et la mise en couleurs : aérosol, pinceau, éponge ... la rapidité dans le geste, la technicité, la créativité et la prise de risque selon le support choisi !

Le graffiti fait-il partie de l’art contemporain ?

Réponse : En France, au sein du mouvement graffiti les styles évoluent, mais les caractéristiques essentielles du type d’action et des modalités scripturales demeurent (les procédures d’exécution, le lieu et le message !).
Plusieurs courants utilisent des techniques différentes, légères, ludiques ou graves. Parmi les plus célèbres s’affirment : Ernest Pignon Ernest (peintre muraliste), Gérard Zlotikamien (éphémères), Jérome Mesnager (ombres blanches), les pochoirs de Blek, l’utilisation de la bande dessinée, le détournement des affiches publicitaires par Costa, Daniel Bau Geste ou Futura 2000, les peintures de Miss Van, Miss Tic, Speedy Graphito, l’aérograttage et I. F. S. (International Free Style, sérigraffiti, kalligraffiti) par Nod et Cazo ...
L’insertion dans l’art contemporain favorisent les liens perdus avec les expressions dites “sauvages”.
De par leur circuit universitaire ou autodidacte, leur vécu, leurs expériences, bien des artistes évoluent dans le mouvement graffiti : des artistes peintres américains comme Keith Haring, Kenny Scharf, Jean-Michel Basquiat, Futura 2000, Jonone ... ils ont tous ce tronc commun d’être des “graffiti artists” (nom donné aux graffitistes aux Etats-Unis, en France on dit aussi “artistes aérosols”), de renommée internationale, exposant dans les plus grandes galeries de peinture ...

C’est quoi une “Block party” ?

Réponse : On dit en français “bloc partie”, à l’origine, à New-York, c’est un rassemblement musical sauvage, une fête populaire au pied des immeubles, dans les quartiers du Bronx, du Queens, de Brooklyn ... Les block parties ont annoncé l’ère hip-hop dès le début des années 70 où les DJ’s étaient les rois de la fête avec Kool Herc, Afrika Bambaataa, les pionniers !

C’est quoi “l’aérograttage” ?

Réponse : Technique réalisée avec la bombe de peinture aérosol et grattage, le contact avec la matière, gratter pour aller plus loin dans le message, quel que soit son âge ! Technique issue de I. F. S. (International Free Style), de la culture urbaine, du spray painting et des arts plastiques, et qui mélange le graffiti, la calligraphie, le pochoir, le collage, le travail des couleurs, des formes, de la matière ... sur des supports multiples et variés : papier, verre, bois ... ou inventés.

Savez-vous ce qu’est un “TOP TO BOTTOM” en graffiti ?

Réponse : Un “top to bottom” est un lettrage recouvrant entièrement une immense surface, de haut en bas, cela peut être le métro, du mur ...

Qu’est-ce qu’un “GHETTOBLASTER” ?

Réponse : C’est un poste de radio de taille énorme et d’une grande puissance de son, utilisé dans les années 70/80 par les B.Boys, aux Etats-Unis, pour écouter, diffuser de la musique dans la rue et danser. Le ghettoblaster était utilisé aussi dans les block parties.

Connaissez-vous une figure ou un pas de danse Hip-Hop ?

Réponse : La danse hip hop est composé nombreux style de danse : le Break, le locking, le popping, le boogaloo, le smurf ou l’electric boogie, la hype, la house, le New Style, le C – Walk ...

Toujours dans l’objectif de développer des interventions de qualité et de permettre au plus grand nombre un accès facile et pédagogique aux arts visuels et graphiques, notre projet "Du Graffiti à l'Origazoom" s'attache à renforcer le lien entre le graffiti, l'art du pliage et l’écriture. Aussi, nous proposons, sur ce site, de nouvelles publications, en direction des jeunes et des adultes, intitulées : “Alphabets : histoires d’écritures, témoignages ouverts des pensées d'ici et d'ailleurs !”.

Si vous aussi souhaitez compléter nos sources d'informations sur les cultures et disciplines artistiques présentées dans cette rubrique et les faire partager au plus grand nombre, n'hésitez pas à nous en faire part sur notre site origazoom.fr !



L. Fixaris

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