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Hip Hop Culture

TAG et GRAFFE : ORIGINES ... INFLUENCES ... MOTIVATIONS ...

  "Avec l'expérience, je fais ce constat : qu'importe l'âge, le public ou le lieu pour transmettre, l'Origazoom, le Street Art et la culture hip-hop, l'unité est un message que je perpétue. Nos cultures sont des richesses pour la paix, qui grandissent lorsqu'elles sont partagées. Elles évoluent, se diversifient pour que chacun puisse s'ouvrir aux autres. C'est pour cela que j'encourage vivement toutes les initiatives hip-hop qui laissent une grande place à la paix où chaque différence, chaque singularité peut s'exprimer !

Je tiens à remercier tous les enfants, jeunes et moins jeunes qui soutiennent et enrichissent ces cultures de rue, les artistes, acteurs du MOUVEMENT HIP-HOP qui ne cessent de les développer en leur donnant du sens au travers de leurs messages et ainsi ne laissent pas de place à l'ignorance, les acteurs sociaux et culturels qui créent des espaces d'expression et permettent d'amplifier le message positif du hip-hop et des arts urbains. Je remercie toutes ces familles qui ont su nous faire partager leurs différentes cultures, leur liberté, le respect des autres ...

J'ai toujours donné de l’importance aux messages, à la culture et aux techniques que véhicule mon expression artistique. Je les transmets au travers d'ateliers, auprès du plus grand nombre et je partage avec vous l'essentiel de ma pratique artistique (graffiti, aérograttage, spray painting, calligraphie, l'Origazoom) sur origazoom.fr.
N'hésitez pas à m'envoyer vos informations et documents pour enrichir ensemble ce sujet !"
L.Fixaris

"Peace, Unity, Love and Having fun"
TAG et GRAFFITI : ORIGINES ... INFLUENCES ... MOTIVATIONS ...

Le “tag” est à l’origine du graffe !
Le tag : c’est une signature codée marquant un territoire, souvent illisible pour les non-initiés, c’est la base de lettrage du graffe.
Le tag comme le graffe s’inscrivent dans la tradition graphique issue de l’immigration hispanique avec le “Muralisme mexicain”.

En 69, à New-York, le tagueur Cay qui écrivait son tag en l’occurence son surnom, sur tout le métro disait : “Le nom, c’est la religion du graffiti, je regarde mon nom qui passe !”(1). Il pouvait rester ainsi des journées entières à regarder les rames de métro passer et à contempler son tag. Il indiquait ainsi une solution pour sortir du ghetto, de l’anonymat.

Lieux de prédilection du tag, le métro et autres lieux de circulation importante, en ville ou à la périphérie (autoroutes, voies ferrées ...) connurent d’autres tagueurs célèbres : Taki 183 et Julio 204, issus des minorités noires et latino-américaines.

Le tag, ça n’est pas que du vandalisme, c’est aussi une façon d’occuper l’espace et de constituer méthodiquement un réseau. Avec la “Zulu Nation”, il va progressivement s’affranchir de ses fonctions mafieuses (guerre de gang, racket, trafic de drogue).

Les motivations des tagueurs sont diverses : c’est d’abord l’envie de communiquer, le plaisir d’écrire pour écrire, c’est un moyen de s’affirmer en tant que jeune créateur ou bien de vouloir s’opposer à ce monde (appelé Babylone par les tagueurs) où l’argent prend une importance grandissante au détriment des relations humaines.

Les tagueurs sont aussi amateurs de sensations fortes et d’aventures, l’interdit, l’illégalisme sont d’autres composantes fondamentales du mouvement tag.
“N’oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos rêves et qu’à celles-là nous obéissons sans le savoir”(2).
Comme le disait Cay, le tag procure un plaisir évident, être vu par le plus grand nombre, vouloir être le meilleur et le plus connu dans son domaine. Cela démontre bien des motivations différentes, qu’elles soient personnelles (aspect narcissique) ou sociales (besoin d’affirmer son identité, être reconnu dans son milieu, mais aussi aux yeux de la société).

Les styles graffiti :

LE TAG
Le tag est une signature codée formant un dessin d’intention décorative sur une surface : mur, voiture de métro ... Le tag est aussi un moyen de communiquer grâce à des surnoms, de s’affirmer en tant que jeune créateur et de marquer son passage.

Les tagueurs utilisent tout un arsenal de “caps” ou embouts (mot anglais signifiant capuchons) de bombes et de marqueurs pour réaliser leurs empreintes graphiques codifiées.

LE THROW UP
Quand ils ont un peu plus de temps, les tagueurs font ce qu’ils appellent des “flops” : déformation sémantique de throw up, plutôt que de simples tags.

Les “flops” ou “bubbles”, mélange de graffe et de tag, peuvent être parfois coloriés. Les tagueurs et les graffeurs réalisent de grosses lettres en forme de “bulle”, visant à montrer que l’on sait faire autre chose que de marquer son pseudonyme sur un mur.

LE BLOCK STYLE
La “brûlure”, "le simple style" et le “block style” de formes rectangulaires, sont tout simplement une association de plusieurs lettres envisageant le tag de la personne concernée. Souvent, deux couleurs sont nécessaires à l’élaboration de celui-ci. En règle générale, le fond est en or ou en argent et les “out lines” sont en noir, bleu ou rouge.

Cette technique, peu facile à maîtriser d’une manière convenable de par l’importance des mesures géométriques à respecter, est cependant rapide à exécuter, car un fond autour du lettrage n’est pas requis pour le mettre en évidence. Le “block style” est très visible de par ses grosses lettres lisibles par tous.

LE WILD STYLE
C’est la base même du “Graffiti Art” si l’on fait référence à New-York dans les années 70/80. Le “block style” et le “throw up” sont les premières approches typographiques nécessaires pour accéder à l’utilisation de lettres plus travaillées et plus compliquées.
Ensuite, le “semi-wild” et le “wild style” correspondent à l’étape ultime où le graffeur utilise flèches et lettres compliquées afin de former une association de lettrages illisibles pour la majorité des personnes. D’autres calligraphies et typographies arabes ou japonaises sont également utilisées par les graffeurs.

LE FREE STYLE
Importé des Etats-Unis en 1987, cette forme abstraite du graffiti recueille l’intérêt des initiés. Ces derniers utilisent facilement d’autres matériaux en même temps que la bombe : acrylique ou posca.

LES PERSONNAGES
On en distingue trois sortes :
- les B.Boys, aux formes carrées et à l’attitude menaçante
- depuis 1990, des héros de dessins animés et de bandes dessinées (comics, mangas)
- des personnages réalistes

(1) - “Graffiti de New-York”, documents de Mervyn Kurlansky et Jon Naar, texte de Norman Mailer, Chêne.
(2) - Paroles de “Van Gogh”, livre “Paris Tonkar” de Tarek Ben Yakhlef et Sylvain Doriath, Florent Massot et Romain Pillement, éditeurs.

Toujours dans l’objectif de développer des interventions de qualité et de permettre au plus grand nombre un accès facile et pédagogique aux arts visuels et graphiques, notre projet "Du Graffiti à l'Origazoom" s'attache à renforcer le lien entre le graffiti, l'art du pliage et l’écriture. Aussi, nous proposons, sur ce site, de nouvelles publications, en direction des jeunes et des adultes, intitulées : “Alphabets : histoires d’écritures, témoignages ouverts des pensées d'ici et d'ailleurs !”.

Si vous aussi souhaitez compléter nos sources d'informations sur les cultures et disciplines artistiques présentées dans cette rubrique et les faire partager au plus grand nombre, n'hésitez pas à nous en faire part sur notre site origazoom.fr !



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