"Avec l'expérience, je fais ce constat : qu'importe l'âge, le public ou le lieu pour transmettre, l'Origazoom, le Street Art et la culture hip-hop, l'unité est un message que je perpétue. Nos cultures sont des richesses pour la paix, qui grandissent lorsqu'elles sont partagées. Elles évoluent, se diversifient pour que chacun puisse s'ouvrir aux autres. C'est pour cela que j'encourage vivement toutes les initiatives hip-hop qui laissent une grande place à la paix où chaque différence, chaque singularité peut s'exprimer !
Je tiens à remercier tous les enfants, jeunes et moins jeunes qui soutiennent et enrichissent ces cultures de rue, les artistes, acteurs du MOUVEMENT HIP-HOP qui ne cessent de les développer en leur donnant du sens au travers de leurs messages et ainsi ne laissent pas de place à l'ignorance, les acteurs sociaux et culturels qui créent des espaces d'expression et permettent d'amplifier le message positif du hip-hop et des arts urbains. Je remercie toutes ces familles qui ont su nous faire partager leurs différentes cultures, leur liberté, le respect des autres ...
J'ai toujours donné de l’importance aux messages, à la culture et aux techniques que véhicule mon expression artistique. Je les transmets au travers d'ateliers, auprès du plus grand nombre et je partage avec vous l'essentiel de ma pratique artistique (graffiti, aérograttage, spray painting, calligraphie, l'Origazoom) sur origazoom.fr.
N'hésitez pas à m'envoyer vos informations et documents pour enrichir ensemble ce sujet !"
L.Fixaris
Les premières traces laissées par les hommes préhistoriques :
Ils sont les premiers à laisser leurs empreintes sur les parois des cavernes. Les messages précieux qu’ils nous laissent derrière eux témoignent de leur existence, délimitent déjà des territoires !
Les premières graphies datent de 50000 ans. Les gravures, pochoirs et peintures murales représentées dans le monde, sur les murs des cavernes par les hommes et les femmes de Cro-Magnon, notamment en France dans la grotte de Lascaux (Dordogne) datées d’il y a 17000 ans ou les mains négatives découvertes dans la grotte Cosquer (grotte sous-marine en Méditerranée, dans les calanques près de Marseille) il y a de cela 30000 ans, sont la manifestation d’une volonté de communiquer, d’inscrire une mémoire dans le temps et contribuent à comprendre l’évolution des peuples, leurs codes et modes de vie à travers les âges.
Les traces qu’ils nous lèguent sont l’expression, par des moyens rudimentaires, par des techniques ingénieuses pour l’époque, d’une culture, d’un art graphique et pictural sans limites.
La Mésopotamie, aux origines de l’écriture :
Les premiers signes pictographiques sont découverts sur des tablettes d’argile à Uruk en Mésopotamie (actuellement l’Irak, Mésopotamie veut dire “entre deux fleuves”, située entre le Tigre et l’Euphrate), ancienne capitale du pays de Sumer. Ceux-ci allaient préfigurer l’histoire du langage, ils remontent à -3300 ans. Des Sumériens nait l’écriture cunéiforme du besoin de garder la trace de leurs échanges.
ALPHABET CUNEIFORME
Qu’est-ce que l’écriture cunéiforme, à l’origine des alphabets ?
La première écriture connue est l’écriture cunéiforme (du latin cuneus : coin-clou, en forme de clou, de tête de clou). Elle s’est développée sur le pourtour de la Méditerranée et en Anatolie (ou Asie Mineure, partie asiatique de la Turquie), elle sert à retranscrire des textes commerciaux, administratifs, sur des tablettes d’argile entre autres, elle remonte à -2800 ans.
Voyant l’impact de la musique sur les enfants et les jeunes, il décide alors de créer des clips vidéo et d’utiliser ce moyen audio-visuel pour faire passer son message.
Le langage est lié intrinsèquement aux représentations de l’écriture. Dans l’histoire de l’écriture, l’alphabet est révolutionnaire, c’est un système phonétique, un signe = un son.
Qu’est-ce que les langues chamito-sémitiques ?
Dites aussi langues afro-asiatiques, elles s’étendent sur des territoires allant de l’Afrique du Nord au Maghreb (le Maghreb concerne les pays situés à l’Occident du monde arabe, dits aussi pays du “Couchant”), en passant par le Nigeria, une partie du Cameroun, l’Ethiopie, l’Erythrée, la Somalie, l’île de Malte, le Proche-Orient, au Machrek (le Machrek concerne les pays du “Levant”, l’Orient arabe), et jusqu’aux portes de l’Iran.
Les langues dites sémitiques* :
Le Sumérien (la plus ancienne langue écrite de l’humanité, en Irak), l’Akkadien (de Mésopotamie ancienne), le Cananéen (de Phénicie : Lyban, Syrie, Palestine, Israël ...), l’Araméen (de Perse) ou le Syriaque, l’Arabe ancien et l’Arabe classique (de la péninsule arabique), l’Amharique (d’Ethiopie)
Les langues sémitiques les plus largement parlées sont l’arabe, l’amharique (langue nationale d’Ethiopie), l’hébreu ; elles sont consonantiques, c’est-à-dire qu’elles utilisent principalement les consonnes.
* Sémitique : qui descendant de Sem, un des fils de Noé, personnage biblique
Les Langues chamitiques* :
L’ancien Egyptien et Copte, le Berbère ou Tamazight, le Kabyle (d’Algérie), le Touareg ou Tifinagh. Toutes ces langues et écrits sont d’appartenance géographique du Proche-Orient, Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Ces langues et écritures chamito-sémitiques sont aux racines de nos alphabets !
* Chamitique : qui descendant de Cham, un des fils de Noé, personnage biblique
Qu’est-ce que les langues indo-européennes ?
Terme utilisé par l’Allemand Franz Bopp en 1816 pour désigner un ensemble de langues d’Europe et d’Asie, il regroupe les langues indiennes et iraniennes, grecques (anciennes et modernes), romanes (latines), celtiques, germaniques, baltes, slaves, arméniennes.
L’écriture indo-européenne est une écriture proto-sanscrite, composée de pictogrammes, d’au moins 400 signes différents, souvent des animaux.
L’écriture utilisée en Inde est aux origines la “Brahmi” (3e siècle avant notre ère), pour traduire le “sanscrit” (langue originelle et religieuse du pays) on utilise la devanagari (écriture savante) ou nagari ; aujourd’hui l’écriture employée est l’hindi.
Avec l’alphabet arménien (issu de l’alphabet grec) de 39 caractères, inventé par Saint Mesrob au 4e siècle, l’écriture intègre toutes les voyelles à la différence de l’alphabet sémitique basé sur les consonnes. A cette époque, l’écriture arménienne sert principalemet à transcrire les textes religieux.
Avec l’alphabet géorgien son voisin, la ressemblance est frappante. Il est composé de deux variantes : le Khutzuri et le Mkhedruli. Celles-ci respectent davantage l’ordre initial des lettres ; ces écritures sont ancrées dans le Caucase, terre mère de ces peuples.
Toujours dans l’objectif de développer des interventions de qualité et de permettre au plus grand nombre un accès facile et pédagogique aux arts visuels et graphiques, notre projet "Du Graffiti à l'Origazoom" s'attache à renforcer le lien entre le graffiti, l'art du pliage et l’écriture. Aussi, nous proposons, sur ce site, de nouvelles publications, en direction des jeunes et des adultes, intitulées : “Alphabets : histoires d’écritures, témoignages ouverts des pensées d'ici et d'ailleurs !”.
Si vous aussi souhaitez compléter nos sources d'informations sur les cultures et disciplines artistiques présentées dans cette rubrique et les faire partager au plus grand nombre, n'hésitez pas à nous en faire part sur notre site origazoom.fr !
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